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Résultats de la recherche : Jupiter

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Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (18)


(18) On a déjà vu que, tout comme les enfants, le dernier-né des satellites est toujours celui qui augmente le plus rapidement de taille. Pareillement, Jupiter semble être le plus actif dans ce sens. Cela vient du fait que le Soleil brille depuis peu de temps, et que Jupiter se trouve plus près de lui et de ses forces vives que ne le sont Saturne, Uranus et Neptune. Néanmoins, il n'est pas le plus avancé dans le processus qui conduit ces astres à briller. En exemple, Saturne (plus âgé) a une magnétosphère qui est proportionnellement plus puissante que celle de Jupiter. De ce fait, son atmosphère est plus compressée et plus réduite en taille que celle de Jupiter. Depuis la Terre, cela donne l'impression que Saturne est un astre beaucoup plus petit que Jupiter. Mais il n'en est rien. Car, comme Saturne, Jupiter réduira lui aussi le diamètre de son atmosphère par l'accroissement progressif de la pression de sa magnétosphère. Mais la diminution du diamètre de l'atmosphère qui s'en suivra ne signifiera pas une quelconque diminution de la production des gaz par le noyau, parce que ceux-ci ne cesseront d'être produits avec toujours plus d'abondance en raison de l'accroissement de chaleur. Par conséquent, il faut se représenter la magnétosphère de ces planétoiles comme un contenant indestructible au-dedans duquel les gaz ne cessent de monter en pression et en température, tout en réduisant leur volume. Et c'est forcément l'hydrogène, abondamment produit par la fusion du noyau, qui provoquera l'explosion. Cependant, tant que la compression des gaz n'est pas encore suffisamment forte pour calmer ces grandes turbulences atmosphériques qui mélangent les gaz, la déflagration ne peut se produire, parce qu'elle est retardée d'autant.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (14)



23 – La tache rouge de Jupiter

(14) Voici, telle qu'on l'observe, l'image extérieure de Jupiter. Cette image montre l'anneau sur la tranche, déjà ovalisé depuis assez loin ; d'où son épaisseur sur la figure. Il apparaît alors que l'anneau du Soleil est comme un pieu immuable dans l'atmosphère de Jupiter, et que cela ne peut qu'engendrer un retard des gaz qui s'y heurtent dans leur rotation. Puisque, comme toutes les planétoiles, Jupiter tourne rapidement sur son axe en entraînant sa masse atmosphérique dans sa rotation, on assiste forcément au brassage de cette atmosphère à partir de ce pieu immuable sur lequel les gaz et les cristaux de haute altitude se heurtent. Son atmosphère est donc obligée de se centrifuger, et de former ainsi les bandes claires et sombres que l'on observe. La centrifugation est la séparation des constituants d'un mélange par la force centrifuge. Ces bandes en sont la conséquence, car elles résultent de la séparation des gaz liquéfiés sous forme de brouillard ou de cristaux en haute altitude, et auxquels gaz se mélangent les fumées et les poussières provenant de l'intense volcanisme qui règne sur cet astre.





Chapitre 20 - Observations du réel (8)


(8) Pour avoir une meilleure vue d'ensemble de l'activité céleste, sachons que le Soleil avec ses astres (les planètes) était, dans les temps fort reculés, semblable à Jupiter avec ses satellites qui l'entourent. Ces derniers croissent et se développent. Et quand ils auront atteint la taille et le nombre de nos planètes, l'atmosphère de Jupiter explosera, en créant d'une part le chambardement dans sa famille, et d'autre part en éclairant cet astre. Lorsque cela se produira, Jupiter sera alors une étoile nouvelle dans le ciel (une nova), et une famille semblable à la famille solaire. Il aura également une planète qui se couvrira d'eau et sur laquelle viendront les hommes. Mais en vérité, il sera le dernier à briller. C'est Neptune qui brillera le premier, puis Uranus, puis Saturne, et Jupiter en dernier. Car ces astres, qui sont des corps solides, ont une activité similaire qui les conduit doucement à devenir étoiles. Tous suivent un processus identique et la même voie.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (25)



21 – Les satellites de Jupiter

(25) Voici Jupiter et la position de ses principaux satellites dans le rapport approximatif de leur masse. Pour simplifier l'image, ces masses aimantées sont ici dépourvues de croûte, de magma et d'atmosphère. Mais on remarque que les satellites les plus gros sont les plus éloignés de Jupiter, et l'on en connaît maintenant les raisons. On comprend aussi fort bien que Io (le plus proche) ait une forte activité électromagnétique qui se manifeste par des éruptions de gaz, alors qu'Europe, Ganymède et Callisto (plus loin et un peu moins actifs) sont déjà davantage recouverts de glace et de cratères, provenant aussi de ces abondantes éruptions qu'ils connurent antérieurement.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (27)


(27) Penchons-nous alors sur ces quatre principaux satellites de Jupiter avec lesquels on saisit tous les satellites, toutes les planètes et même les étoiles ! Car plusieurs de ces quatre petits astres, sinon les quatre, deviendront étoile à leur tour. On peut donc les considérer comme s'il s'agissait de l'évolution d'un seul dans le temps. Voici comment il faut les observer :

IO, le dernier-né des quatre, est le plus proche de Jupiter. Il est pour cela fort actif et son noyau est très chaud. Encore de moindre épaisseur, son manteau souple et chaud est aux prises avec les gaz qui, abondamment produits, remontent à la surface où ils font éruption et composent peu à peu son atmosphère. Le volcanisme est donc fort intense pour le moment.

EUROPE, plus âgé que Io, est davantage éloigné de Jupiter et un peu moins chaud intérieurement. Son activité est moins intense. De ce fait, le froid extérieur domine à la surface. En raison de quoi, les gaz se liquéfient et produisent de l'eau qui se glace sur le sol. Mais sous cette glace, et en raison de la chaleur interne, l'eau existe probablement aussi à l'état liquide, infiltrée dans le manteau. Toutefois, parce que le froid contracte, les couches supérieures du manteau commencent à se rétracter sur elles-mêmes en engendrant des crevasses et de petites failles sous la glace. Nous verrons par la suite que ces failles furent sur la Terre l'origine des dorsales qui délimitent nos continents en partie immergés, car la Terre, comme tous les astres, était autrefois semblable à ces satellites.

GANYMÈDE, plus âgé que les deux précédents, est plus gros et un peu moins chaud qu'Europe, car les effets de résistance électrique diminuent au fur et à mesure de la croissance du noyau. Son activité est donc réduite en proportion. Néanmoins, le noyau reste chaud extérieurement et produit toujours des gaz en conséquence qui se condensent et se glacent pareillement sur le sol. Mais, plus longuement exposées au froid extérieur qui les affermit, les couches supérieures du manteau finissent par devenir plus étanches aux gaz. Ceux-ci s'accumulent alors progressivement sous ces couches et forment de gigantesques dômes qui éclatent tour à tour le long des siècles, en engendrant des cratères. Les poussières, produites par ces éruptions, jonchent le sol glacé.

CALLISTO, plus âgé et plus éloigné des forces vives de Jupiter, a davantage de cratères que Ganymède, parce que le phénomène de leur formation fut répété plus longtemps le long des âges. C'est pour la même raison qu'il y a encore plus de glace et de poussières qui recouvrent le sol, car chaque éruption de gaz se termine par d'abondantes cristallisations et d'abondants nuages de poussières.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (10)



22 – Passage de l'anneau solaire sur Jupiter

(10) Ici sont représentés le noyau et l'immense atmosphère de Jupiter, ainsi que l'anneau solaire qui arrive au contact du noyau et en repart plus ou moins déformé. Désormais, nous savons que Jupiter est une sphère aimantée sur laquelle les électrons de l'anneau solaire sont obligés de passer, et que ce flot d'électrons peut souffler les gaz à son passage, comme nous l'avons vu avec l'exemple de la chandelle. On en conclut alors que cet anneau, plat et large dans le lointain, se densifie et s'ovalise forcément à l'approche de la sphère métallique, et crée de la sorte une turbulence de forme ovale dans l'atmosphère, depuis le bord de celle-ci.





Chapitre 28 - Les familles stellaires (27)


(27) Nous avons vu que Neptune sera probablement la première étoile à briller dans la famille solaire. Puis ce sera le tour d'Uranus, puis de Saturne et en dernier de Jupiter. En imaginant que ces quatre étoiles brillent déjà et qu'elles soient alignées dans le ciel (l'inertie grandissante le permet), et au bout desquelles le Soleil se trouve, on voit que Jupiter est l'étoile la plus proche du Soleil. Ce qui est semblable pour l'enfant dernier-né qui se trouve toujours le plus près de sa mère. Si le Soleil est issu d'une famille nombreuse, il est dans cette famille ce que les étoiles Neptune, Uranus, Saturne ou Jupiter seront dans sa propre famille. S'il est positionné comme Neptune, il est forcément la première étoile qui brille dans sa famille originelle. Dans ce cas, il reste trois étoiles en préparation dans sa famille, ou deux s'il est comme Uranus, ou une s'il est comme Saturne, ou aucune s'il est comme Jupiter.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (2)


(2) Afin qu'il en soit ainsi, entendez que le Soleil était autrefois comparable à Jupiter aujourd'hui et que, lorsqu'il s'est éclairé (comme le fera Jupiter), il a provoqué par son souffle le bouleversement de l'ordre établi dans sa famille. Cela s'étant produit, Pluton, la Lune, Mercure, Mars, Vénus peut-être, ont quitté leur anneau originel et se sont refroidies, tandis que la Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ne l'ont point fait. Bien que bousculées, ces dernières planètes sont restées sur leur anneau qui n'a jamais cessé de les échauffer. Ainsi, et contrairement à celles qui quittèrent leur anneau, leur activité n'a jamais cessé de croître. C'est pourquoi plusieurs d'entre elles, et notamment les plus lointaines, produisent des satellites. Et lorsque ces derniers auront atteint le nombre et les dimensions des planètes actuelles du Soleil, ces planètes lointaines deviendront étoile à leur tour. Observons alors le processus qui les amène à créer leur propre famille stellaire dans le ciel.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (31)


(31) Dans ce tableau, on voit à la fois la distance qui sépare chaque satellite du centre de Jupiter, leur activité électromagnétique, ainsi que leur état de surface. En fonction des explications précédentes, si on éloignait Io de Jupiter et qu'on le fasse remonter à côté de Callisto (comme s'il s'agissait du même astre qui se développe et change), on verrait son activité décroître proportionnellement à l'augmentation de sa taille et à sa distance de Jupiter. Ce qui occasionnerait le refroidissement de sa surface, ainsi que l'inévitable formation de cratères et de glace qui, peu à peu, recouvriraient le sol.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (4)


(4) En fonction de ce que l'on sait maintenant sur l'activité de l'aimant, on comprend que plus les planètes engendrent des satellites, plus elles s'activent pour les nourrir. Lorsqu'on parle de leur activité électromagnétique, on entend aussi leur échauffement. Or, puisque Jupiter (que nous gardons en exemple) est un astre fortement sollicité par ses satellites, il est forcément très chaud, surtout qu'il est situé sur un vaste anneau solaire qu'il n'a jamais quitté depuis sa naissance. Cet anneau solaire, d'un grand diamètre, entraîne Jupiter dans sa rotation. Mais cet astre, avec sa masse et celle de ces satellites, représente une grande inertie. Par conséquent, l'anneau solaire, qui tourne beaucoup plus vite autour du Soleil que ne le fait Jupiter, produit un grand échauffement sur cet astre, qui est une véritable résistance électrique sur cet anneau. Et cette chaleur croît par l'augmentation de sa propre activité assurément, mais aussi parce que l'activité du Soleil augmente proportionnellement à la croissance et à la multiplication des masses planétaires qui le sollicitent. Ce qui augmente d'autant la force de ses anneaux sur lesquels elles évoluent. La température qui règne sur ces planètes est donc continuellement en progression.




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