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Résultats de la recherche : volcanisme

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Chapitre 39 - Le volcanisme (2)


(2) En ce qui concerne le seul volcanisme, sur le sol de la Lune et de Mercure on ne trouve que des cratères. Sur le sol de Mars et de Vénus, il y a des cratères semblables et des volcans. Sur Terre, les cratères sont presque tous effacés par les rétractions successives des couches de surface, ne restent que des volcans éteints ou actifs. Sur Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune qui n'ont jamais cessé d'élever leur température, le volcanisme est effréné ; le gigantisme de leur atmosphère le prouve formellement. Ces observations nous obligent à déduire que le volcanisme (qui est l'éruption des gaz, suivie ou non du magma) prend des aspects différents selon la période d'évolution dans laquelle se trouve l'astre.





Chapitre 36 - La formation du relief (5)


(5) Par son poids et par sa plus ou moins grande infiltration dans les couches supérieures du manteau, l'eau participa aux formations du relief terrestre, sans en être la cause toutefois. Ce qui le fut, ce sont trois phénomènes qui se produisirent successivement. Le premier phénomène fut consécutif au développement du noyau et aux rétractions du manteau (avant le précambrien) qui firent ouvrir des failles plus ou moins longues et profondes dans le sol. Et c'est à partir de ces failles que les gaz et la lave remontèrent à la surface, en prenant peu à peu la forme du volcanisme marin et terrestre que nous connaissons. Le volcanisme est le deuxième phénomène, car il est responsable du grand nombre d'îles qui apparurent le long de ces failles originelles, et de la formation de longues chaînes montagneuses pourvues de volcans, même éteints. Le troisième phénomène, c'est qu'à partir de ces points durs qui émergeaient en partie, s'engagea un long processus d'apport de terre, un processus dû aux vastes rétractions des couches supérieures du manteau saisies par le froid intense des deux époques glaciaires. Mais penchons-nous d'abord sur ce que furent les changements de température du manteau, ensuite sur l'épaisseur à laquelle on peut l'estimer. Nous saurons ensuite ce qui s'est produit sur notre planète depuis l'éclairement du Soleil.





Chapitre 39 - Le volcanisme (4)


(4) Commençons donc l'étude du volcanisme par la formation des cratères. Après quoi nous saurons ce qu'il en est sur notre Terre. Rappelons d'abord qu'avant l'éclairement du Soleil, tous les astres étaient plus ou moins actifs. Ils avaient du magma en conséquence et étaient tous pourvus d'une atmosphère formée par les éruptions de gaz. Comme cela a été expliqué, le manteau du satellite se développe progressivement dès la naissance du noyau. D'abord mince, il s'épaissit dans le temps. Et tant qu'il est chaud et souple, il suit aisément la croissance du noyau. Seule sa surface exposée au froid est pourvue d'une mince croûte qui se craquelle en laissant apparaître des failles. Or, quelles que soient l'épaisseur et la consistance du manteau, les gaz produits dans le magma augmentent en pression et sortent à la surface d'une façon ou d'une autre en laissant leurs empreintes. C'est ce qui commence le volcanisme.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (27)


(27) Penchons-nous alors sur ces quatre principaux satellites de Jupiter avec lesquels on saisit tous les satellites, toutes les planètes et même les étoiles ! Car plusieurs de ces quatre petits astres, sinon les quatre, deviendront étoile à leur tour. On peut donc les considérer comme s'il s'agissait de l'évolution d'un seul dans le temps. Voici comment il faut les observer :

IO, le dernier-né des quatre, est le plus proche de Jupiter. Il est pour cela fort actif et son noyau est très chaud. Encore de moindre épaisseur, son manteau souple et chaud est aux prises avec les gaz qui, abondamment produits, remontent à la surface où ils font éruption et composent peu à peu son atmosphère. Le volcanisme est donc fort intense pour le moment.

EUROPE, plus âgé que Io, est davantage éloigné de Jupiter et un peu moins chaud intérieurement. Son activité est moins intense. De ce fait, le froid extérieur domine à la surface. En raison de quoi, les gaz se liquéfient et produisent de l'eau qui se glace sur le sol. Mais sous cette glace, et en raison de la chaleur interne, l'eau existe probablement aussi à l'état liquide, infiltrée dans le manteau. Toutefois, parce que le froid contracte, les couches supérieures du manteau commencent à se rétracter sur elles-mêmes en engendrant des crevasses et de petites failles sous la glace. Nous verrons par la suite que ces failles furent sur la Terre l'origine des dorsales qui délimitent nos continents en partie immergés, car la Terre, comme tous les astres, était autrefois semblable à ces satellites.

GANYMÈDE, plus âgé que les deux précédents, est plus gros et un peu moins chaud qu'Europe, car les effets de résistance électrique diminuent au fur et à mesure de la croissance du noyau. Son activité est donc réduite en proportion. Néanmoins, le noyau reste chaud extérieurement et produit toujours des gaz en conséquence qui se condensent et se glacent pareillement sur le sol. Mais, plus longuement exposées au froid extérieur qui les affermit, les couches supérieures du manteau finissent par devenir plus étanches aux gaz. Ceux-ci s'accumulent alors progressivement sous ces couches et forment de gigantesques dômes qui éclatent tour à tour le long des siècles, en engendrant des cratères. Les poussières, produites par ces éruptions, jonchent le sol glacé.

CALLISTO, plus âgé et plus éloigné des forces vives de Jupiter, a davantage de cratères que Ganymède, parce que le phénomène de leur formation fut répété plus longtemps le long des âges. C'est pour la même raison qu'il y a encore plus de glace et de poussières qui recouvrent le sol, car chaque éruption de gaz se termine par d'abondantes cristallisations et d'abondants nuages de poussières.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (6)


(6) Ainsi, les gigantesques atmosphères des planétoiles sont dues à l'intense production de gaz qui crée un volcanisme effréné, mais aussi à l'eau qui leur est parvenue de l'ancienne atmosphère du Soleil. En effet, nous verrons que les gaz de l'atmosphère du Soleil explosèrent, et qu'une partie de cette atmosphère se déploya dans l'espace sous forme de couronne au sein de laquelle les astres évoluèrent tour à tour. Je le dis déjà, ce phénomène est l'origine de l'eau de la Terre. Mais cette couronne fut un apport d'eau plus considérable encore pour les planétoiles qui ne bougèrent point de leur place. Et cette eau se trouve dans leur atmosphère, mélangée aux autres gaz qu'elles produisent par elles-mêmes.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (14)



23 – La tache rouge de Jupiter

(14) Voici, telle qu'on l'observe, l'image extérieure de Jupiter. Cette image montre l'anneau sur la tranche, déjà ovalisé depuis assez loin ; d'où son épaisseur sur la figure. Il apparaît alors que l'anneau du Soleil est comme un pieu immuable dans l'atmosphère de Jupiter, et que cela ne peut qu'engendrer un retard des gaz qui s'y heurtent dans leur rotation. Puisque, comme toutes les planétoiles, Jupiter tourne rapidement sur son axe en entraînant sa masse atmosphérique dans sa rotation, on assiste forcément au brassage de cette atmosphère à partir de ce pieu immuable sur lequel les gaz et les cristaux de haute altitude se heurtent. Son atmosphère est donc obligée de se centrifuger, et de former ainsi les bandes claires et sombres que l'on observe. La centrifugation est la séparation des constituants d'un mélange par la force centrifuge. Ces bandes en sont la conséquence, car elles résultent de la séparation des gaz liquéfiés sous forme de brouillard ou de cristaux en haute altitude, et auxquels gaz se mélangent les fumées et les poussières provenant de l'intense volcanisme qui règne sur cet astre.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (19)


(19) Pour le moment, l'atmosphère de Jupiter croît sensiblement, en augmentant d'autant son diamètre extérieur. Il en est ainsi, parce que l'activité de cet astre n'est pas encore suffisamment forte dans son ensemble pour entamer le phénomène inverse, qui réduira son atmosphère à la dimension de celle de Saturne puis d'Uranus et de Neptune. Ce qui calmera les turbulences, favorisera la centrifugation et la séparation des cristaux, et permettra à la chaleur interne de gagner tout le volume atmosphérique. Et c'est là que l'explosion surviendra ! Mais, pour l'instant, Jupiter est encore fort loin de ce moment où il brillera. Encore trop ample et pas suffisamment épurée, son atmosphère n'est pas prête à exploser, surtout qu'elle est encore fortement chargée de gaz, de fumées et de poussières provenant de l'intense volcanisme.





Chapitre 25 - Jupiter et ses semblables (23)


(23) Peut-être que Jupiter connaîtra également le même processus. Quant à Uranus et Neptune, eux aussi ont des anneaux semblables mais moins visibles. Leurs anneaux, composés de cristaux existent cependant, d'autant qu'il y a encore un autre phénomène fort probable qui peut intervenir pour les former. En effet, en fonction des fluctuations de l'atmosphère des planètes dont on parle et qui est soumise à des compressions et des échauffements de plus en plus forts, de petites quantités d'hydrogène épuré explosent de temps en temps en haute altitude. Le souffle projette de la matière dans l'espace sous forme de protubérances, et beaucoup de cette matière va enrichir les anneaux déjà visibles faits essentiellement de cristaux. Il faut également ajouter aux gaz atmosphériques, les produits provenant de l'intense volcanisme qui règne sur ces astres, comme les poussières, les fumées et divers corps pouvant être mis ensuite en orbite par les explosions de gaz.





Chapitre 31 - Le chambardement (23)


(23) VÉNUS, plus grande que Mars et quasiment de la taille de la Terre, a certainement côtoyé notre planète de bien près. En effet, plus fortement bousculée que la Terre, cette planète fit des va-et-vient comme elle, mais de plus grande amplitude. Disons qu'elle a alterné de part et d'autre de son orbite sur laquelle elle finit par se stabiliser. Cette orbite circulaire que nous lui connaissons aujourd'hui, indiquerait que cette planète ne connut point de collision avec un autre astre. Quoiqu'il fut, il semble que Vénus n'ait point quitté son anneau, car sa gigantesque atmosphère témoigne d'un intense volcanisme.





Chapitre 33 - Les corps errants du ciel (14)


(14) Quelle que soit la provenance des corps qui errent dans l'espace et dont plusieurs sont en orbite autour des astres, ils sont toujours la conséquence de l'éclairement ou de la disparition d'une étoile, mais également du volcanisme. Effectivement, lorsque les gaz font éruption sur les satellites, en creusant des cratères sur le sol, ils peuvent aisément projeter des matières dans l'espace. La pression des gaz accumulés est si forte et si vaste parfois sur le satellite, et la pesanteur si faible encore, que ces projections s'en trouvent facilitées. Aussi, quel que soit le nom qu'on leur donne, ces corps errants ne sont point directement créés par l'activité électromagnétique des astres mais indirectement par des heurts, des frictions ou de brusques éruptions de gaz. Leurs origines sont donc nombreuses et diverses.




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