Rechercher dans les textes du Livre de Vie de l'Agneau

Entrez un ou plusieurs mots pour trouver les passages correspondants du livre de vie. S'il n'y a pas de résultats, pensez à vérifier l'exactitude de l'orthographe et de l'accentuation des mots, ou bien essayez de réduire le terme de la recherche.


Résultats de la recherche : cratères

20 résultats pour votre recherche (1 à 10).




Chapitre 39 - Le volcanisme (2)


(2) En ce qui concerne le seul volcanisme, sur le sol de la Lune et de Mercure on ne trouve que des cratères. Sur le sol de Mars et de Vénus, il y a des cratères semblables et des volcans. Sur Terre, les cratères sont presque tous effacés par les rétractions successives des couches de surface, ne restent que des volcans éteints ou actifs. Sur Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune qui n'ont jamais cessé d'élever leur température, le volcanisme est effréné ; le gigantisme de leur atmosphère le prouve formellement. Ces observations nous obligent à déduire que le volcanisme (qui est l'éruption des gaz, suivie ou non du magma) prend des aspects différents selon la période d'évolution dans laquelle se trouve l'astre.





Chapitre 39 - Le volcanisme (19)


(19) Les cratères étant le premier aspect du volcanisme, il convient de ne plus croire qu'ils sont dus à des chutes intenses de météorites, comme l'enseignent ceux qui prennent toujours les conséquences pour les causes ! Nous venons de voir que le satellite produit lui-même les corps qui criblent son sol. Quelques météorites venant d'ailleurs peuvent faire partie du nombre, mais cela est insignifiant. Non, les grands cratères ayant des bords réguliers et un fond plat recouvert de lave solidifiée, sont toujours la marque des éruptions de gaz. Pour que ce soit les météorites qui aient formé les astres et sur ceux-ci les cratères que l'on observe, il aurait fallu qu'elles aient existé dans l'espace en quantité qui dépasse l'entendement, et ensuite qu'elles soient toutes tombées concentriquement, sur un seul point, qui les aurait attirées irrésistiblement... Qu'aurait donc été ce point, et quelle aurait été sa composition pour avoir un tel pouvoir ?





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (22)


(22) Ces éruptions de gaz ne peuvent pas laisser de traces tant que le manteau les laisse passer librement. Mais lorsque les couches supérieures, longtemps exposées au froid, finissent par former une croûte étanche aux gaz, ces gaz se localisent alors progressivement sous ces couches et finissent par les soulever. Cela forme des dômes à la surface de l'astre, pouvant être gigantesques et qui, à la suite de leur éclatement, engendrent des cratères : des cirques. Avec ces explications évidentes, le mystère des cratères s'en va. Car il va de soi qu'ils ne sont nullement faits par des météorites, même si ces dernières laissent quelques traces sur les sols. Non, seuls les gaz en sont responsables, nous le démontrerons.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (27)


(27) Penchons-nous alors sur ces quatre principaux satellites de Jupiter avec lesquels on saisit tous les satellites, toutes les planètes et même les étoiles ! Car plusieurs de ces quatre petits astres, sinon les quatre, deviendront étoile à leur tour. On peut donc les considérer comme s'il s'agissait de l'évolution d'un seul dans le temps. Voici comment il faut les observer :

IO, le dernier-né des quatre, est le plus proche de Jupiter. Il est pour cela fort actif et son noyau est très chaud. Encore de moindre épaisseur, son manteau souple et chaud est aux prises avec les gaz qui, abondamment produits, remontent à la surface où ils font éruption et composent peu à peu son atmosphère. Le volcanisme est donc fort intense pour le moment.

EUROPE, plus âgé que Io, est davantage éloigné de Jupiter et un peu moins chaud intérieurement. Son activité est moins intense. De ce fait, le froid extérieur domine à la surface. En raison de quoi, les gaz se liquéfient et produisent de l'eau qui se glace sur le sol. Mais sous cette glace, et en raison de la chaleur interne, l'eau existe probablement aussi à l'état liquide, infiltrée dans le manteau. Toutefois, parce que le froid contracte, les couches supérieures du manteau commencent à se rétracter sur elles-mêmes en engendrant des crevasses et de petites failles sous la glace. Nous verrons par la suite que ces failles furent sur la Terre l'origine des dorsales qui délimitent nos continents en partie immergés, car la Terre, comme tous les astres, était autrefois semblable à ces satellites.

GANYMÈDE, plus âgé que les deux précédents, est plus gros et un peu moins chaud qu'Europe, car les effets de résistance électrique diminuent au fur et à mesure de la croissance du noyau. Son activité est donc réduite en proportion. Néanmoins, le noyau reste chaud extérieurement et produit toujours des gaz en conséquence qui se condensent et se glacent pareillement sur le sol. Mais, plus longuement exposées au froid extérieur qui les affermit, les couches supérieures du manteau finissent par devenir plus étanches aux gaz. Ceux-ci s'accumulent alors progressivement sous ces couches et forment de gigantesques dômes qui éclatent tour à tour le long des siècles, en engendrant des cratères. Les poussières, produites par ces éruptions, jonchent le sol glacé.

CALLISTO, plus âgé et plus éloigné des forces vives de Jupiter, a davantage de cratères que Ganymède, parce que le phénomène de leur formation fut répété plus longtemps le long des âges. C'est pour la même raison qu'il y a encore plus de glace et de poussières qui recouvrent le sol, car chaque éruption de gaz se termine par d'abondantes cristallisations et d'abondants nuages de poussières.





Chapitre 39 - Le volcanisme (13)


(13) Ces derniers dômes seront moins grands et exploseront violemment cette fois, en laissant de longues traînées dans la poussière des environs du cirque et au centre duquel on remarquera souvent un piton central. Ces longues traînées, partant de certains cirques, sont forcément consécutives à l'explosion d'un dôme. Pourquoi cela ? Parce qu'en raison de la moindre pesanteur et de la petite circonférence du satellite, des roches violemment projetées frôlent la surface du sol sur de grandes distances. Leurs projections créent des tourbillons dans l'atmosphère qui soulèvent la poussière, en laissant des traces. Ce sont ces traces que l'on observe aujourd'hui autour des cratères derniers-nés de la Lune. Je rappelle que ces cratères se sont formés pendant que la Lune, satellisée autour du Soleil, possédait encore son atmosphère.





Chapitre 39 - Le volcanisme (21)


(21) Arrêtons-nous maintenant sur Mars et Vénus, plus grosses, mais qui furent en d'autres temps comparables aux satellites que nous venons d'étudier. Sur ces planètes, on trouve quelques volcans en plus des nombreux cratères faits avant la formation de ces volcans. Du fait que le manteau augmente d'épaisseur et de poids au fur et à mesure que l'astre se développe, les couches extérieures s'isolent toujours plus de la chaleur interne et se fendillent. C'est ce qui forme les failles qui donnent plus d'aisance à l'évacuation des gaz. Quand cela se produit sur un astre, c'est donc la fin de la formation soutenue des cratères explosifs et le commencement du volcanisme plus tranquille qui, toutefois, est de même nature.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (25)



21 – Les satellites de Jupiter

(25) Voici Jupiter et la position de ses principaux satellites dans le rapport approximatif de leur masse. Pour simplifier l'image, ces masses aimantées sont ici dépourvues de croûte, de magma et d'atmosphère. Mais on remarque que les satellites les plus gros sont les plus éloignés de Jupiter, et l'on en connaît maintenant les raisons. On comprend aussi fort bien que Io (le plus proche) ait une forte activité électromagnétique qui se manifeste par des éruptions de gaz, alors qu'Europe, Ganymède et Callisto (plus loin et un peu moins actifs) sont déjà davantage recouverts de glace et de cratères, provenant aussi de ces abondantes éruptions qu'ils connurent antérieurement.





Chapitre 24 - Naissance et croissance des astres (31)


(31) Dans ce tableau, on voit à la fois la distance qui sépare chaque satellite du centre de Jupiter, leur activité électromagnétique, ainsi que leur état de surface. En fonction des explications précédentes, si on éloignait Io de Jupiter et qu'on le fasse remonter à côté de Callisto (comme s'il s'agissait du même astre qui se développe et change), on verrait son activité décroître proportionnellement à l'augmentation de sa taille et à sa distance de Jupiter. Ce qui occasionnerait le refroidissement de sa surface, ainsi que l'inévitable formation de cratères et de glace qui, peu à peu, recouvriraient le sol.





Chapitre 32 - La Terre et la Lune (6)


(6) Pour l'instant, comprenons que si la Lune était fille de la Terre, elle serait forcément active et chaude, produirait encore des cratères dus aux gaz, et serait pourvue d'une atmosphère conséquente. Or, ce n'est pas le cas. Mais il y a d'autres raisons démontrant que la Lune est soeur de la Terre, et qu'elle fut bien interceptée par cette dernière. Nous allons les examiner, et vous serez convaincus qu'il en est bien ainsi.





Chapitre 32 - La Terre et la Lune (15)


(15) Comprenons que si la Lune n'avait pas un noyau analogue à celui de la Terre, elle ne serait pas un astre (un aimant) à part entière, mais un morceau d'astre arraché à un autre. Dans ce cas, il est évident qu'elle serait informe et beaucoup plus petite qu'elle ne l'est. Elle n'aurait pas autant de cratères faits par les éruptions de gaz provenant de l'activité de son noyau qui était intense autrefois, comme l'est celle de Io aujourd'hui.




Chercher dans le
Livre de Vie

Accueil
Sommaire du Livre de Vie
Télécharger gratuitement le livre de vie au format PDF ou EPUB
Commander le livre (papier) chez l'éditeur : PLUMOR
Nous contacter
Diaporama des figures du livre
Vidéos réalisées par des lecteurs
Aide à la navigation dans les chapitres du livre
Nous contacter ...icone